This 1836 letter is an invitation from Charles Philipon, the caricaturist, to financially underwrite a new publication (La Revue des Peintres) following the suppression of La Caricature by new censorship laws enacted by the Bourbon government. There may have been a special reason for approaching M. Koenig or he may have simply been selected as a subscriber to La Caricature. I cannot get the internet to show me any other autograph letters written or signed by Philipon.
Monsieur Koenig, Avocat, Colmar (Ht. Rhin)
Monsieur,
J’ai
eu l’honneur de vous compter au nombre des abonnés du Jnl la Caricature que
j’avais fondé et que j’ai dirigé jusqu’au
moment où le retour de la censure des dessins a rendu la continuation
impossible.
L’immense
….. obtenu par ce recueil, creé cependant avec fort peu
d’argent, le prix que les collections acquièrent tous les jours encore à titre
d’ouvrage unique dans son genre et d’ouvrage qui ne peut plus été fait ou initié, tout m’ ...... à réclamer votre appui pour une
autre publication également originale et dont le temps ne fera de même qu’augmenter la valeur.
Je
veux parler de la Revue des Peintres, recueil entièrement étranger à la politique et qui n’a pas conséquent rien à craindre des
lois, faites ou à faire, recueil qui, de plus,
a l’avantage de pouvoir être mis sous les yeux de tout le monde, placés dans toutes les bibliothèques, et d’être pour chacun un
livre d’études, une collection précieuse ou tout au moins une galerie curieuse autant
que variée.
Permettez-moi
d’ajouter que, comme entreprise, c’est une opération dont toutes les chances
sont prévues et garanties, mais, ce qui aura plus d’influence pour vous,
Monsieur, je m’en doute // pas, c’est une publication utile aux arts, utile
surtout aux jeunes peintres qu’elle aidera par la publicité à franchir les plusieurs, les plus difficiles obstacles.
Lire
votre nom, Monsieur, parmi ceux des protecteurs de notre petit ouvrage, parmi
cinq des actionnaires qui me prêtent leurs secours, serait, je le répète un
honneur qui me flatterait et m’encouragerait beaucoup.
Agréez,
je vous prie, Monsieur, l’expression de mon profond respect.
Votre
serviteur Ch. Philipon
Paris
17 Sept 1836
à Monsieur Gustave Duval, à Paris
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